Parce que oui, mamie aime surfer sur ses sites d’informations et parfois achète en ligne. Mais voilà, mamie n’aime pas ce qu’elle ne comprend pas. Elle a bien tenté de se renseigner et de comprendre les bases techniques du fonctionnement global d’Internet mais s’est vite sentie dépassée, particulièrement face à la foison de termes, d’acronymes et de sigles.
Pourtant, une simple métaphore pourrait facilement éclaircir tout cela.
Au risque de perdre mamie,
on va un peu plus loin ?
La base de données que vous utilisez pour votre site web est un peu comme une arrière-boutique où sont entassés le réassort, les documents comptables, l’ensemble de vos factures clients et fournisseurs, les listes de qui s’est inscrit ou désinscrit, le nom et la fonction des employés et, au global, l’historique de fonctionnement du magasin. À la différence près que pour le web, tout y est quasiment automatique et on ne touche que très rarement à la base de données. Cette arrière-boutique représente ce qu’on appelle le back-office, accessible uniquement par des personnes habilitées.
Dans le cadre de l’utilisation de WordPress avec ces thèmes et extensions, la métaphore consisterait à choisir des modules et matériaux fabriqués à l’avance et déjà fonctionnels pour construire le magasin. Par exemple, un module avec comptoir de paiement, caisse enregistreuse, système de paiement et même l’employé pourrait être choisi d’un seul bloc.
Même chose avec un module de vitrine, étagère interactive de présentation de produit, stickers de publicité et même la porte d’accès. L’ensemble publique du magasin est appelé Front-office. Je parle ici de WordPress, mais c’est la même chose avec des outils comme Wix, SquareSpace ou encore Shopify. La différence est que vous n’avez pas accès aux fichiers ou à la base de données qui appartiennent aux éditeurs respectifs. On appelle cela le mode Saas (Software As A Service).
Et en parlant des fichiers, quand vous devez les téléverser sur votre plateforme d’hébergement via un client FTP (File Transfer Protocol), c’est d’une certaine mesure le camion de livraison qui va venir régulièrement nourrir les stocks du magasin de notre métaphore, en utilisant une porte d’accès dédiée dans l’arrière-boutique.
En espérant que cette métaphore vous ait permis de cerner un peu mieux les principes de base d’Internet, elle permet au moins de se rendre compte que nos comportements de la vie réelle sont très proches du monde digital. Et pour cause ! Ils permettent de calquer les habitudes usuelles des humains quand il s’agit de consommation.
Comment j’ai expliqué Internet à ma grand-mère.
